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Entrevue : à la découverte de Manuel de la vie sauvage

Entrevue : à la découverte de Manuel de la vie sauvage

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Le roman Manuel de la vie sauvage – une œuvre signée Jean-Philippe Baril Guérard – se transposera bientôt sur les ondes de Séries Plus, en six épisodes de 60 minutes. Afin de nous préparer à cette fabuleuse nouveauté du petit écran, nous avons eu l’occasion de faire un brin de jasette avec quelques-uns des membres de la distribution et de l’équipe de production. Découvrez tout ce beau monde et les personnages de cet univers intrigant!

Lors de notre visite de plateau de la série Manuel de la vie sauvage, nous avons eu l’occasion de rencontrer Antoine Pilon, Virginie Ranger-Beauregard, Rodley Pitt, Kim Despatis, Louis Morissette et Jean-Philippe Baril Guérard.

Jean-Philippe, c’est comment de voir son livre prendre ainsi vie à la télé?
C’est quelque chose! Surtout les premiers jours de tournage, c’est assez émotif. Visuellement, je pense que ça va être cool, car ce n’est pas le genre de série qu’on voit au Québec habituellement. Même chose pour l’environnement, ce n’est pas un univers qu’on voit souvent. On a vu quelques séries qui abordent les start-up aux États-Unis, mais c’est relativement nouveau. Puis, on a une distribution géniale!

Étiez-vous familiers avec l’œuvre littéraire avant de décrocher un rôle dans la série?
Antoine : En fait, Jean-Philippe est un ami depuis longtemps, alors oui, j’étais déjà familier avec l’histoire. J’étais vraiment content de pouvoir participer à la première adaptation d’un de ses livres à la télé. Il fait toujours des personnages super colorés, un peu à l’envers de ce qu’on voit habituellement; on touche beaucoup au malaise, aux personnages qui ne sont pas très affables. C’est tellement le fun et ce sont des dialogues particulièrement jouissifs à interpréter!
Virginie : Avant de passer l’audition, non. En revanche, je suis familière avec l’auteur, l’homme, l’artiste, le maître! (rires) J’avais lu certains de ses romans, mais pas Manuel de la vie sauvage. Je l’ai donc lu à la suite de mon audition.
Rodley : Je connaissais l’œuvre de Jean-Philippe, mais c’est arrivé par «accident»… Durant la pandémie et le confinement, je cherchais de la lecture, mais il n’y avait plus de livre nulle part, car tout le monde se les arrachait. J’ai fini par acheter Manuel de la vie sauvage sur Facebook, à une dame qui vendait des livres. J’ai acheté une dizaine de romans. Le prochain que je voulais entamer était Manuel de la vie sauvage. Deux jours plus tard, mon agent m’appelait pour me dire que j’aurais une audition pour la télésérie! Je n’ai donc pas eu le temps de le lire avant de décrocher le rôle.
Kim : Oui, j’avais déjà lu le roman. Je suis bonne élève : en vue de mon audition pour le rôle d’Élisabeth, je l’ai lu et j’étais prête! (rires)

Comment voyez-vous vos personnages, qui sont-ils réellement à travers vos yeux?
Antoine : Je dirais que mon personnage est très fidèle à celui du roman. Kevin, c’est un gars qui est prêt à tout pour arriver à ses fins. Il a beaucoup d’ambition, mais il n’est pas du genre à utiliser un système de valeurs judéo-chrétien.
Virginie : Mon personnage a été adapté pour prendre un peu plus de place que dans le roman. Ève est une fille extrêmement ambitieuse qui connaît ses forces, qui, humblement, sait ce qu’elle vaut. Elle connaît ses capacités et elle sait ce qu’elle veut atteindre aussi, ses objectifs. Elle n’a pas de scrupule à utiliser tout ce qu’elle peut pour atteindre ses fins.
Rodley : Je dirais que sa sensibilité, l’écoute de ses émotions, est une de ses forces. Parfois, il a une mauvaise lecture sociale de ce qui se passe, de ce qui se trame au niveau émotif de ses compairs. Laurent veut tellement fait plaisir et faire du bien. C’est le personnage qui a plein d’humanité, dans le sens que c’est lui qui va peser le bien et le mal sur les situations qui vont arriver. C’est un peu un génie, mais qui ne sait pas comment se vendre!
Kim : Ce que j’aime, c’est que c’est proche de l’œuvre littéraire, mais c’est différent aussi… J’interprète la copine de Laurent. La chimie entre les deux était peut-être moins présente dans le roman, mais prend un peu plus de place dans la série. Élisabeth travaille avec les jeunes en difficulté. C’est une personne qui est habituée d’aider des gens en détresse et de gérer des situations, d’être là et d’être compatissante.
Louis : L’idée était d’amener le personnage de Damien le plus loin possible, dans le crédible, aimable et haïssable, dépendamment du moment! C’est quelqu’un de tristement vrai dans le monde des affaires… Damien n’est pas une mauvaise personne, mais du point de vue investissement et travail, s’il considère que tu ne fais plus le boulot, tu es dans ses jambes! Son égo et son portefeuille prendront le dessus.
Jean-Philippe : Paul-André, c’est un adulescent de 32 ans qui n’a pas vraiment des relations très saines avec les femmes. Malheureusement, il est très compétent dans sa job, donc ça peut lui permettre d’excuser certains comportements problématiques.

Pouvez-vous vous comparer à vos personnages?
Antoine : Kevin n’est pas quelqu’un de très chaleureux… Moi, je pense que je suis assez chaleureux, aimant et émotif dans la vie, contrairement à lui. Cependant, j’aime beaucoup sa façon d’être un «go-getter» et les moyens qu’il utilise pour arriver à ses fins.
Virginie : C’est drôle, parce que je dirais qu’Ève est comme une version vraiment exagérée d’une petite partie de moi! Son côté un peu plus tranchant… Je peux avoir ce côté-là, mais il est atténué chez moi. Je ne veux pas être «chiante», je veux faire attention aux autres! (rires) Mais Ève, elle, est super assumée et ne tourne pas autour du pot. Ça me permet d’assumer ce petit côté de moi que dans la vie, je n’assume pas, car je fais attention aux gens et à mes relations!

Louis, en tant que producteur de la série, aviez-vous eu une «vision» du projet en lisant l’œuvre de Jean-Philippe?
En fait, j’ai lu Royal, un autre de ses livres, auparavant. Puis, je connaissais Jean-Philippe de réputation. J’ai ensuite entamé la lecture de Manuel de la vie sauvage, que j’ai adoré. Dès ce moment, avec mon équipe de production, on est entrés en contact avec l’équipe de Jean-Philippe pour voir si on pouvait l’adapter. D’abord et avant tout, je dois dire que c’est le réalisateur Christian Laurence qui a eu ce flash-là. J’en suis très fier, mais c’est la vision et l’idée de Jean-Philippe et Christian, avant tout.