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La République de Sarah : un nouveau territoire télévisuel à vous approprier!

La République de Sarah : un nouveau territoire télévisuel à vous approprier!

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Qu’arriverait-il si, en voulant protéger votre ville qui risque d’être effacée de la carte à tout jamais, vous en veniez à la transformer en pays? C’est ce que vit l’enseignante Sarah Cooper dans la série La République de Sarah! Dès le mercredi 10 novembre, découvrez comment les habitants de Greylock, au New Hampshire, sauront tirer avantage de cette situation pour le moins inattendue… Fait intéressant : cette série a été tournée au Québec!

Regarder La République de Sarah, c’est vraiment comme entrer en territoire inconnu… mais très familier en même temps. En effet, cette émission d’une seule saison de 13 épisodes (il n’y aura donc pas d’autres saisons; on le sait que vous risquez de trouver ça triste, mais au moins vous en êtes déjà avertis), a été tournée dans son entièreté ici, au Québec! Le tournage de la télésérie s’est entamé à la fin du mois d’octobre 2020, à Lac-Brome, dans les Cantons-de-l’Est. Ensuite, Montréal et ses environs – notamment la ville de Boucherville, sur la Rive-Sud – ont aussi eu droit à la visite des comédiens. Ainsi, du 5 au 12 décembre 2020, le Vieux-Boucherville prenait des allures de plateau hollywoodien! Pour les habitués du secteur, quelques lieux clés pourront être observés au fil des épisodes, comme la petite rue Saint-Charles Ouest et la résidence ancestrale située sur le boulevard Marie-Victorin, à l’intersection de la rue Guérin. Plusieurs maisons et bâtiments ont également été transformés en petits commerces pour les besoins du tournage. À noter que quelques scènes ont été tournées dans un des studios MELS et dans l’ancienne usine d’électroménagers Mabe, dans l’est de la métropole. Puis, toute la belle équipe est retournée à Lac-Brome pour terminer le tournage du 5 au 8 avril 2021. Cette fois, les deux cimetières de la rue St-Paul, la bibliothèque Pettes et le parc Coldbrook ont notamment été « captés » par les lentilles des caméras.

Ce sera fort agréable de voir des beaux paysages et des lieux de chez-nous dans notre petit écran!

Une célébration de l’indépendance…
Cette série qui sera prochainement sur nos ondes raconte les aventures – et les mésaventures, c’est à prévoir – d’une enseignante à l’école secondaire qui fait des pieds et des mains pour sauver sa ville natale adorée. Celle-ci est menacée par l’emprise d’une société minière qui, en visant à extraire le précieux minerai nouvellement découvert dans le réseau souterrain, en viendrait à carrément la détruire, à l’effacer à tout jamais. Dans sa quête pour libérer Greylock, Sarah Cooper est aidée de quelques-uns de ses élèves aussi audacieux et déterminés qu’elle. À la surprise générale, lorsque Sarah en vient à faire de Greylock un territoire indépendant du reste des États-Unis, elle se retrouve devant la lourde tâche de bâtir un pays de toutes pièces… Ça, ça veut dire former un nouveau gouvernement, gérer les frontières de cet état tout frais, créer une devise monétaire et se débrouiller pour se sortir, sans aucune aide en provenance de l’extérieur, d’une tempête de neige monstre.

Voilà un bel aperçu de ce qui vous attend dans ces 13 épisodes de La République de Sarah!

En terminant, on peut se demander si sélectionner le Québec pour le tournage de cette émission est un petit clin d’œil à son indépendance qu’il tente de déclarer depuis longtemps… Dans les faits, ça semble n’être qu’une coïncidence. Le créateur de la série, Jeffrey Paul King, en a eu l’idée il y a plusieurs années, alors qu’il développait une obsession pour l’étude de la cartographie (c’est-à-dire l’art, la technique et l’élaboration des cartes). Lors de ses recherches, il a découvert certains coins du globe terrestre aux territoires drôlement définis qui sont, à leur façon, des états indépendants. Il s’est ainsi familiarisé avec la principauté de Seborga, une micronation qui revendique le territoire de la commune italienne de Seborga, et le Bir Tawil, une petite région désertique située à la frontière entre l’Égypte et le Soudan, dont la souveraineté n’est pas clairement définie, ni revendiquée.

Toutes ces explications ont du sens, car dans le premier épisode de La République de Sarah, l’enseignante mentionne qu’elle a étudié la cartographie à l’université et qu’elle sait que la ville de Greylock est un territoire qui peut déclarer son indépendance!

Nul doute : cette nouvelle série est des plus originales et intrigantes.

Ne manquez pas La République de Sarah le mercredi à 20 h, dès le 10 novembre.